Attention à la maladie du renard, potentiellement mortelle pour l’homme

Peu diagnostiquée il y a quelques années, la maladie du renard est officiellement réapparue. Dans la Manche, trois cas humains ont été répertoriés. L’un d’entre eux est décédé…

L’échinococcose alvéolaire. Si le nom est barbare, la maladie parasitaire l’est tout autant. Plus connue sous le nom de maladie du renard, l’affection infeste de vers le foie des souffrants et le détruit petit à petit.

Elle se transmet à l’homme avec les déjections des renards. Manger des baies sauvages au sol ou même les légumes de son potager sans les laver assidûment peut être une source de contamination.

Franck Boué, chef d’unité au Laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy relativise :

La contamination humaine reste rare et accidentelle. Le cycle du vers se fait entre le renard et les rongeurs. Malheureusement, les larves peuvent également se développer chez l’homme en cas d’ingestion.

En cause : la surpopulation de renard

Depuis 2010, date de la parution de l’étude de recensement des renard, 12 sur 81 étaient porteurs de la maladie dans la Manche. Et, selon Laurence Millon :

De plus en plus de cas humains sont répertoriés chaque année.  D’abord parce qu’on diagnostique davantage la maladie mais aussi à cause de la surpopulation du renard.

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Pour éviter tout risque de contamination, il est préférable de:

  • Se laver les mains après avoir toucher la terre, manipulé ou caressé un animal.
  •  Ne pas toucher les animaux sauvages.
  • Porter des gants pour jardiner
  • Clôturer son potager
  • Cuire tout végétal sauvage cueilli au sol ou à proximité (la congélation, l’alcool, l’eau de javel, le vinaigre ne tuent pas le parasite)
  • Déparasiter deux fois par an son chien ou chat

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