Lorsqu’on dorme la nuit, notre cerveau et notre corps se repose pour se réinitialise avant notre réveil. Une personne insomniaque est sujette à des troubles du cycle normal du sommeil dont la continuité semble être la norme, ou presque..
Selon Roger Ekirch, notre sommeil est conditionné par le sommeil de nos ancêtres. Ces survivances sont très palpables sur n’importe quelle personne qui se réveille au moins deux fois chaque nuit. Selon la théorie de ce chercheur, le réveil interrompu durant la nuit est le signe survivant d’un ancêtre très lointain dont le sommeil était bimodale, c’est-à-dire divisé en deux.
Tout se passe dans votre cerveau …
Vers minuit, notre cerveau produirait une hormone connue sous le nom de prolactine, un élément qui provoque un état de relaxation et de détente chez l’être humain avant d’enchaîner avec quelques heures de sommeil léger.
D’autres scientifiques comme le psychologue Craig Jacobs, et le professeur de neurosciences à Oxford, Russel Foster, soutiennent cette idée du « sommeil segmenté » qui est, selon eux, le cycle de sommeil normal datant de nos aïeux les chasseurs cueilleurs.
Aujourd’hui, la science moderne refuse d’admettre que le sommeil ininterrompu est une condition intégré dans le processus du sommeil humain, alors que de multiples recherches profondes et pertinentes disent absolument le contraire.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que notre sommeil peut être perturbé par l’effet de l’obscurité et de la lumière, les troubles hormonales et bien d’autres causes qui ne doivent, en aucun cas être négligées.
Qu’il soit ininterrompu ou segmenté, le sommeil est un état de détente nécessaire pour la régénérescence de l’organisme durant la nuit.