La science confirme que les personnes intelligentes se couchent tard, sont désordonnées et disent de gros mots

L’intelligence est une caractéristique mentale qui varie d’une personne à l’autre, elle se manifeste de diverses façons et à des degrés différents. La science a donc depuis quelques décennies adopté plusieurs critères afin de pouvoir classifier les différents niveaux d’intelligence et de pouvoir les identifier plus facilement. En ce qui nous concerne, nous, « le commun des mortels » nous avons souvent tendance à nous tromper en accusant certaines personnes autour de nous d’être stupides alors que certains de leurs comportements, bien qu’agaçants, peuvent être révélateurs d’une vivacité d’esprit supérieure à la moyenne.

Le QI est-il l’indicateur universel de l’intelligence ?

Une telle question fait l’objet d’un débat considérable dans le milieu scientifique car le fait que le QI (quotient intellectuel) donne une idée du niveau réel d’intelligence chez une personne ne fait pas du tout l’unanimité. D’autant plus que le test de QI créé à la base en 1905 (appelé « test de capacité mentale ») puis développé en 1910 était censé plutôt donner une idée de l’âge mental par rapport à l’âge réel d’une personne.

De ce fait, beaucoup de spécialistes du domaine psychologique se méfient de ce critère et voient d’un œil très sceptique le fait que certaines universités l’adoptent comme que critère d’acceptation lors du passage des examens d’adhésion. Ce qui empêche le QI d’être une valeur sûre pour tester l’intelligence d’une personne est qu’il met très souvent à l’épreuve des choses qui relèvent de l’acquis et non de l’inné. Sachant qu’un mauvais résultat à un test de QI, en présence de sa marge d’erreur assez conséquente, peut entraîner chez certaines personnes une dépression et une perte d’estime de soi quasi-totale.

Le Dr. Howard Gardner a dès 1983 mené une recherche approfondie à ce sujet grâce à laquelle il a démontré qu’un tel critère ne représentait qu’une certaine forme d’intelligence et excluait les autres. Il a expliqué qu’une personne avec un QI élevé pouvait tout à fait être incapable d’exécuter des tâches mentales qu’un autre individu avec un QI inférieur pouvait tout à faire sans le moindre souci.

C’est, entre autres, pour cela que certains scientifiques se sont penchés sur la recherche de méthodes plus concrètes pour évaluer l’intelligence effective des individus dans leur interaction quotidienne avec le monde qui les entoure. Certains ont d’ailleurs l’habitude d’utiliser le QI comme un simple outil de comparaison parmi d’autres et non pas comme base pour leurs évaluations.

Les gens intelligents ont tendance à utiliser un langage grossier :

(Lire la suite dans la page suivante)

[nextpage title= »Lire la suite »]

Les gens intelligents ont tendance à utiliser un langage grossier :

Nous entendons souvent que les personnes qui jurent ont un vocabulaire restreint ou ne sont pas cultivés. Cependant, en réalité, les individus qui n’utilisent pas de mots grossiers sont ceux qui limitent leur vocabulaire personnel, parce qu’ils utilisent intentionnellement moins de mots que les autres.

Des universitaires américains ont décidé de mener une expérience intéressante. Ils ont demandé aux gens de se rappeler autant de mots que possible. Les résultats étaient surprenants : ceux qui se souvenaient de plus de mots avaient le QI le plus élevé de l’ensemble du groupe. Les capacités oratoires de ces personnes étaient également beaucoup plus élevées que celles qui connaissaient moins de jurons.

Beaucoup de gens doués veillent tard la nuit

Si vous aimez rester éveillé jusqu’à une heure tardive, c’est que vous êtes probablement quelqu’un de très intelligent. Ces personnes-là ont pu obtenir des scores de QI plus élevés que la moyenne. Le président Obama, Charles Darwin, Winston Churchill, Keith Richards et Elvis Presley sont très réputés pour leurs activités nocturnes. Il est donc très probable que vous soyez une personne privilégiée si vous vous couchez un peu tard.

Le désordre est signe d’intelligence

Des recherches menées à l’Université du Minnesota ont abouti à une conclusion plutôt inattendue : un bureau en désordre n’indique pas du tout une infériorité quelconque au niveau de l’intelligence, mais plutôt le contraire, car la personne se concentre sur les choses qui comptent vraiment au lieu des détails triviaux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on n’a tendance à s’occuper de ranger son bureau que lorsqu’on n’a rien à faire de particulier.

En fin de compte, l’intelligence peut prendre diverses formes et c’est cette diversité qui fait que nous avons des facultés et des talents tout à fait différents les uns des autres. Donc il n’y a pas d’indicateur universel à ce sujet tout comme il n’y a pas qu’un seul type d’intelligence ! Nous sommes tous spéciaux d’une façon ou d’une autre.

Laisser un commentaire